Le Coeur est l’organe physique et vibratoire par lequel nous accédons à notre conscience supérieure, un royaume intérieur où s’accomplit la volonté de l’âme.

Dans un monde étouffé par les circuits du mental inférieur – peur, avidité, pouvoir – , je vous propose ici une pratique essentielle pour nous installer chaque jour un peu plus dans le règne du Coeur.

Le Coeur, c’est l’essentiel !

Si j’aime mettre un grand « C » au mot Coeur, c’est pour refléter sa nature divine, sa force de vérité et d’unité, la puissance de son feu sacré capable de calciner nos ombres pour en révéler l’essence lumineuse.

Pour les taoïstes, à l’origine des concepts premiers de la Médecine Chinoise et de pratiques comme le Qi Gong, le Coeur est un empereur. Il sait exactement comment administrer son royaume – autrement dit le corps / esprit – pour qu’il soit florissant.

L’empereur dont nous parlons ici est à la fois puissant et sage. Il comprend qu’il n’y a pas d’issue dans le morcellement, et que la prospérité d’un royaume ne peut s’établir que dans l’accueil éclairé et déterminé des révoltes, des tensions, des douleurs.

Le Coeur est un chaudron alchimique dans lequel nous pouvons déposer avec confiance tout ce qui a besoin d’être transformé. 

Un chef d’orchestre au service de la symphonie du vivant !

Il y a une autre image que j’aime utiliser pour parler de la dynamique du Coeur, celle d’un chef d’orchestre rassemblant ses musiciens pour accomplir la symphonie de la vie.

Les musiciens dont il a la charge sont infiniment nombreux… Ce sont nos 100.000 milliards de cellules, nos organes, nos structures, nos influx nerveux, nos fluides, nos pensées… toute cette intelligence qui vit à travers nous, qui oeuvre avec sagesse à notre survie et à notre épanouissement.

Parmi eux, un sacré soliste, magnifique tout autant que capricieux, le mental, et sa fâcheuse tendance nombrilique à oublier l’harmonie nécessaire à tout oeuvre. A celui-là, il nous faut être particulièrement attentif, il nous faut lui apprendre à écouter, à entendre, à se mettre au service.

Et puis, ce monde symphonique qui nous constitue en tant qu’individus fait partie d’un orchestre plus vaste, car nous sommes tout autant tissés de l’intérieur que de l’extérieur. Notre musique se joue toujours dans la résonance du monde, et l’illusion de la frontière nous séparant du reste de la création fond naturellement chez tous les bons musiciens.

Fais battre ton tambour !

Notre poitrine est le lieu du rythme et du mouvement.

Le Coeur est un tambour sacré qui anime et guide nos souffles pour nous conduire vers des vérités plus vastes.

Cependant, sa volonté ne se fait jamais dans la violence, et il est fréquent de rencontrer des personnes coupées de leur essence, enfermées dans des prisons mentales, accablées par des blessures si lourdes à porter qu’il s’est formé en eux avec le temps un véritable « mur du Coeur » tenant certes la douleur à l’écart, mais au prix d’une sensibilité de plus en plus opaque.

Car le Coeur est aussi l’organe du sentir par excellence, et se couper de sa résonance, c’est jeter la boussole. C’est se priver de recevoir et de donner cet Amour qui éclaire et nourrit tout ce qui vit.

La cohérence cardiaque, une méthode de régulation du stress très efficace, se base aussi sur cette capacité de notre coeur à donner à la vie le rythme qui convient à son épanouissement.

« Le sage a le Coeur vide et le ventre bien rempli ! » 

Cet expression taoïste – une de mes favorites – nous montre que la sagesse vient de la conjonction d’une capacité à s’enraciner (chose qui se passe grandement dans notre ventre) et d’une aptitude à garder son coeur en paix. Le vide n’étant ici ni le néant ni aucune forme d’insensibilité, mais au contraire, une sensibilité maîtrisée, capable de générer un espace permettant la transformation vertueuse de toute expérience. C’est la joie (attribut du Coeur) qui guérit et enseigne !

Mais revenons à notre pratique, « Laver le Coeur », qui se base sur 4 leviers :

La présence.

Etre là, accessible à ce qui se vit en soi, au corps, au souffle, aux sensations, aux pensées, aux émotions. Sans présence, on ne peut tout simplement rien faire.

Le souffle.

Comme un soufflet alchimique, la respiration nous permet de mettre en mouvement notre énergie vitale et de guider notre conscience là où nous le souhaitons pour interagir avec un organe, une sensation, ou encore une émotion.

Le Coeur.

C’est notre cible, là où nous allons intervenir pour vider, nettoyer ce qui encombre et limite, et nous remplir de lumière et d’espace.

L’intention.

C’est elle qui donne la juste cadence à la pratique, comme une fréquence pivot, un mantra, une cible autour de laquelle se tendent notre présence et notre souffle. L’intention juste vient toujours du Coeur, elle est faite de confiance, de gratitude, d’une volonté de guérir, de grandir et de murir. La volonté du mental n’a ici de place que dans la mesure où nous sommes certains qu’elle n’est pas aux commandes, mais bien au service de l’intention du Coeur.

Découvrez « Le Maître dans le Coeur »

L’accès à la puissance et à la vérité du Coeur est la raison d’être du « Maître dans le Coeur », un programme de 2 journées taillé dans le Diamant pour libérer votre lumière et accomplir les transformations que vous attendez dans votre vie.

Il s’adresse à tous ceux qui souhaitent une existence et des relations plus authentiques, plus libres et plus conscientes.